Où l'on se rappelle que Backrooms avait une connotation sexuelle avant d'être un cauchemar liminal
L'article n'est pas très fouillé (c'est dommage quand on annonce "analyse"), mais il donne quand même quelques pistes intéressantes à approfondir:
Appliqué à l’architecture, le queer ne décrit ni un courant, ni un style, mais une posture. Une manière d’interroger ce que nous tenons pour « naturel » dans notre rapport à l’espace : le foyer comme espace privé et genré, les espaces publics comme zones de visibilité et de contrôle, la frontière entre le normal et le pathologique, le sain et le sale.
Pourquoi certaines formes d’habitat nous semblent évidentes, quand d’autres nous dérangent ou nous échappent ? Qui a décidé de ce qu’un salon, une cuisine, un parc devaient permettre ou interdire ? L’architecture queer sert à rendre visibles ces normes invisibles et à les déconstruire. En ce sens, elle est politique, elle n’impose rien, mais elle questionne tout, à travers les plis de l’intime.